mandag den 17. marts 2014

Samedi/ Saturday 15.03.2014

Ines et Horacio viennent nous chercher un peu après 9 h. Il fait beau, mais le ciel n’est pas si bleu et pur que les autres jours, il y a un peu de nuages.
Nous partons vers le nord d’abord, vers Albardon puis prenons une route vers le nord-ouest, vers Iglesia. Iglesia est à la fois une petite ville et un département. La circulation est très légère. Ines prépare un mate que nous partageons tous. La route monte, on travers la première pré-cordillera. Avant la cordillera des Andes proprement dite, on trouve trois lignes de pré-cordillera; et entre ces pré-cordilleras de larges vallées sèches et pratiquement désertiques. Nous allons voir un espèce de lac séché, très plat. De loin on dirait du sable, comme une grande plage mais de près on s’aperçoit que c’est de la terre glaise, fissurée par la sécheresse. On peut rouler en voiture dessus, mais il parait que si c’est mouillé, c’est très glissant. Nous passons un col, El Colorado, à 2672 m. A un moment nous croisons un convoi de camions: ils assurent le ravitaillement et l’évacuation des déchets du camp de travailleurs d’une mine, plus haut dans la montagne. Tout est monté en camion et tout est évacué en camion. 4000 travailleurs vivent là-haut, par courtes périodes. Ils travaillent à plus de 4000 m et doivent redescendre assez souvent: le corps humain s’anémie à cette altitude par manque d’oxygène.
Nous passons Iglesia puis Las Flores. Le paysage est sec et désertique mais là où il y a de l’eau, des petites villes-oasis se sont installées. Nous nous arrêtons voir l’église de Iglesia, construite au début du dix-huitième siècle en adobé.
Nous arrivons à Tudcum vers 13 h30. C’est vraiment un village oasis. Tout autour, le paysage est lunaire, des collines de pierres et cailloux qui ressemblent à des terrils, ces montagnes de déchets dans les mines. C’est gris et secs, rien ne pousse. Mais où l’eau arrive, c’est vert, ombragé par de nombreux peupliers (álamos). La frontière est nette, pas de zone mi-sèche mi-humide. Une rue, à la limite du village, a un côté sec et un côté humide.
Horacio fait des courses dans la petite boutique du village qui a de tout.
Puis nous nous installons dans la maison de vacances que le père d’Horacio à construite dans les années soixante-dix. Il avait encore la mémoire du tremblement de terre de 1944 à San Juan et l’a construite très solide. Ines et Horacio déchargent la voiture et Horacio se met à la cuisine. Il nous fait des pâtes fraiches et une bonne sauce bolognaise.
Nous déjeunons dehors, devinez qui veut (exige ?) cela, Jens bien sûr.
Une vieille chienne est attirée par les bonnes odeurs de cuisine et Ines lui donne les restes de pâtes fraiches non-cuites. Elle mange tout.
Bon repas, beau cadre et bonne compagnie. Horacio a fait un dessert excellent: deux sortes de courges cuitent dans du sucre, arrosées de citron et entourées de noix.
L’après midi, Horacio nous emmène voir une source et un système de canaux. L’eau ici est vitale. Elle arrive des glaciers des Andes. Un peu plus loin, un grand trou et un tunnel faisaient partie du système de défense des Indiens précolombiens. Le cacique (le chef) pouvait envoyer quelqu’un prévenir de l’imminence d’un danger. Horacio, qui vient ici depuis son enfance, dit que le tunnel est long. Il l’a exploré étant enfant, mais sans lumière et il n’est pas allé au bout.
Nous revenons au village et admirons une salle des fêtes immense et toute moderne. C’est un cadeau de la mine au village. La plupart des hommes d’ici y travaille et c’est la mine qui permet à la population de rester au village. C’est aussi la mine qui entretient l’école. Nous avons vu l’entrée de la mine, une grande grille et un grand portail gardé. Mais la mine elle-même est à 150 km plus haut dans la montagne!
Nous allons à pied dans un bois de peupliers à la bordure du village qui serait idyllique s’il n’y avait pas tant de poubelles; puis au cimetière. Trois chiens, genre lévriers, viennent avec nous.
Nous avions pensé aller au restaurant ce soir mais on a bien déjeuné et remettons cela à demain.
Nous mangeons du pain, des olives, du fromage le soir et restons à discuter, dedans, il fait frais quand le soleil est couché. Apparemment la corruption est un grand problème en Argentine.
Nous nous couchons et sommes très contents de cette bonne journée.

Ines and Horacio pick us up a little after 9 am. The weather is nice, but the sky is not so blue and pure than the other days, there is a few clouds.
We go north first, then to Albardon to take a road to the north- west towards Iglesia . Iglesia is both a small city and a department. Traffic is very light. Ines prepar a mate that we share. The road climbs through the first pre- cordillera. Before the cordillera of the Andes proper, there are three lines of pre- cordillera, and between these pre- cordilleras are large dry valleys almost like desert. We see a kind of  dried lake, very flat. From afar it looks like sand, like a big beach but closer you realize that this is clay, cracked by drought. We can drive the car on it, but it seems that if it gets wet, it's very slippery. We pass a pass (!), El Colorado, 2672 m. At one point we meet a convoy of trucks: they ensure the supply and disposal of waste from a workers camp in a mine higher in the mountain. Everything is brought by truck and everything is evacuated by truck. 4000 workers live up there, for short periods. They work at more than 4000 m and must come down quite often: the human body at this altitude develop anemia from lack of oxygen.
We then drive to  Iglesia and Las Flores. The landscape is dry and desert but where there is water, small oasis towns settled. We stop to see the church at Iglesia, built of adobe in the early eighteenth century.
We arrive at Tudcum at 1:30 pm. It is truly an oasis village. All around the landscape is lunar,  hills of stones and pebbles that look like these mountains of waste in coal mines. It is gray and dry, nothing grows. But where there is water, it's green, shaded by many poplars (álamos). The border is well defined, no half- wet area. One street, at the edge of the village, has a dry side and a wet side .
Horacio goes shopping in the little village shop that has everything.
Then we settle into the holiday  house Horacio’s father built in the seventies. He still had the memory of the earthquake of 1944 in San Juan and he built it very solid. Ines and Horacio  unload the car and Horacio starts cooking. He makes fresh pasta and a good bolognese sauce.
We have lunch outside, guess who wants that, Jens course.
An old dog is attracted by the good cooking smells and Ines gives her leftover uncooked fresh pasta. She eats everything.
Good food, beautiful surroundings and good company. Horacio has done an excellent dessert: two kinds of squash cooked in sugar, drizzled with lemon and surrounded by nuts.
In the afternoon, Horacio takes us to see a source and a system of canals. The water here is vital. It comes from glaciers of the Andes. A little further, a big hole and a tunnel were part of the defense system of the pre-Columbian Indians. The cacique (chief) could send someone to alert of an imminent danger. Horacio, who comes here since childhood, said that the tunnel is long. He explored it as a child, but without light and it did not go all the way.
We return to the village and admire a huge and modern community hall. It is a gift from the mine to the village. Most men here work there and it is the mine that allows people to stay in the village. It is also the mine which maintains the school. We saw the entrance to the mine, a high fence and a large gate with guards.  But the mine itself is 150 km further up in the mountain!
We walk in a wood of poplars at the edge of the village, it would be idyllic if there were not for the grabage and then to the cemetery. Three dogs, type greyhounds, come with us.
We thought of going to a restaurant tonight but we had a good lunch and we’ll do that tomorrow.
We eat bread, olives and cheese in the evening and talk, inside, it is quite cold when the sun is gone. Apparently corruption is a major problem in Argentina.

We go to bed and are very happy with this good day.


Ines fait le mate
Ines makes mate


Ines fait du mate
Ines makes mate


Je bois le mate
I am drinking mate


Jens boit le mate
Jens is drinking mate


Paysage
Landscape


Un camion d'une mine
A truck from a mine


Ce n'est pas du sable mais de la terre glaise
It is not sand but clay


C'est grand
It is big


L'églide d'Iglesia
Iglesia church


Dans l'église
Inside the church


Paysage
Landscape


Entrée de Tudcum. Bienvenue en langue indigène
Tudcum entrance. Welcome in Indian language


La boutique du village
The village shop


Rue principale et couleurs d'automne
Main street and automn colours


La maison de vacances d' Horacio et Ines
Horacio and Ines' cottage


Les pâtes sèchent
The pasta is drying


Déjeuner dehors
Lunch outside


La vieille chienne qui mange des pâtes fraiches
The old dog is eating pasta


L'eau qui vient du glacier 
Water coming from the glacier


Une/a source


Le trou et le tunnel
The hole and the tunnel


Montagne sèche
Dry mountain


La salle des fêtes
Community hall


Le bois de peupliers
Poplars forest


Les chiens
The dogs


Le cimetière
The cemetary


A gauche, c'est sec. A droite il y a de l'eau et des arbres
On the left, it is dry. On the right, there is water and trees.


Corbeille à Tudcum
Basket in Tudcum










































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