Après une bonne nuit, nous repartons, cette fois
pour aller visiter mon neveu Sébastien et sa « polola » (petite
amie)) Camila, à Valparaiso. Nous marchons (25 mn) jusqu’à la station de bus.
Il y a des bus tous les quarts d’heure. L’employée nous conseille d’acheter
aussi le retour, et effectivement, la plupart des places sont déjà vendues.
Nous avons deux places pour le retour, mais pas ensemble. La gare de bus est
immense et le bus arrivent et partent sans arrêt.
La route monte, redescend et remonte. Le paysage
est sec par endroit et bien cultivé, olives et vignes, à d’autres. J’avoue que
je suis aussi d’un œil le film, cette fois l’histoire d’un gars un peu paumé
qui doit rapporter « un peu » de marijuana de Mexico. En fait, ce
n’est pas un peu mais des kg et des kg, qu’il doit ramener dans un camping car.
Il a sa « famille » avec lui, une femme et deux adolescents (encore)
qui en fait sont pratiquement des inconnus qu’il embarque dans cette aventure.
Très drôle.
Nous arrivons vers midi à Valparaiso, il fait
gris, frais et il ya un peu de brouillard. Nous faisons un tour dans un marché
aux puces en attendant Sébastien. Ils n’ont pas de voiture mais il a l’usage
d’une voiture louée jusqu’à lundi par son travail. Sébastien est professeur à
l’université catholique de Valparaiso. Camila est étudiante en biologie marine.
Ils arrivent, grandes embrassades, nous sommes
très heureux de faire la connaissance de Camila. Nous décidons de parler
espagnol, Camila ne parle pas (encore) français.
Ils nous emmènent à leur appartement, un studio
agréable dans une vieille maison bleue. Les maisons de Valparaiso sont colorées
et pittoresques.
Nous discutons, échangeons les dernières nouvelles
de la famille, comparons l’Argentine et le Chili, le temps passe vite. Nous
sortons pour visiter la ville à pied, d’abord le port puis nous montons,
montons. Valparaiso est une ville escarpée, découpée par des ravins profonds et
extrêmement construite. Certaines maisons sont construites sur des pentes
abruptes de terre. Que se passe-t-il s’il pleut? C’est coloré, contrasté pauvres et riches,
moderne et déglingué et nous montons, montons.
Nous allons déjeuner dans un petit restaurant
qu’ils connaissent. La patronne les embrasse et me demande si je suis la maman
de Sébastien, non juste sa tante. Nous mangeons un plat bien chilien, une sorte
de ragoût de haricots, pâtes, courgettes et saucisses. Camila ne prend pas la
saucisse, elle est végétarienne. Nous buvons un jus de melon, vert et très bon.
Et nous reprenons notre marche le long de la rue Alemaña qui, par sa situation,
nous fait penser à notre Fjellvei à Bergen, c'est-à-dire une rue à mi-montagne
qui est parallèle à la côte et nous permet d’avoir une belle vue sur le port.
Malheureusement, la vue n’est pas claire, le soleil nous manque. Nous
empruntons un « ascensor », un de ces petits funiculaires nombreux
ici. La pente en est si raide que ce n’est pas loin d’être vertical.
Nous rentrons en fin d’après-midi et appelons
Alain par Skype. C’est drôle de parler à mon frère d’ici et en compagnie de
Sébastien. On est tous bien content. Puis Sébastien nous montre des photos
prises dans les Andes, à plus de 4500 m.
Ils nous reconduisent à la gare de bus, le bus
part à 19 h 50.
Nous sommes absolument ravis de cette excellente
journée, bien sûr d’avoir visité Valparaiso mais surtout d’avoir passé de si
bons moments avec Sébastien et Camila. Ils ont l’air très heureux et nous leur
souhaitons beaucoup de bonheur.
La gare de bus est envahie de voyageurs, la
plupart rentrant vers Santiago, mais d’autres bus vont vers le sud ou le nord.
Nous ne sommes pas ensemble, il fait nuit, donc …
je regarde mon troisième film du week-end!
L’histoire d’un prof qui, pour sauver le poste de son ami prof de
musique (menacé de disparaitre par manque de fonds) se lance dans le catch pour
gagner de l’argent. Ces trois films, américains bien sûr et sous titrés en
espagnol, sont tous dans la même catégorie, distraction, comédies qui finissent
bien. Ça y est, j’en ai eu ma dose pour un bout de temps.
La gare de bus de Santiago est si embouteillée que
le bus ne peut y rentrer et nous laisse dans une rue proche. D’ailleurs, la
plupart des voyageurs sont déjà descendus et ont pris le métro pour terminer
leur voyage. Nous rentrons à pied, nous avons marché au moins 4 heures
aujourd’hui. Au lit.
After a good night sleep, we are on our way
again, this time to visit my nephew Sebastian and his " polola " (girlfriend)
Camila in Valparaiso. We walk (25 minutes) to the bus station. There are buses
every quarter of an hour. The employee also advises us to buy tickets for the
way back, and it is wise, most seats are already sold. We have two seats for
the return, but not together. The bus station is huge and the buses arrive and
depart all the time.
The road climbs, descends and ascends again.
The landscape is dry at certain places and well cultivated with olives and
vines at others. I confess that I have also an eye on the film, this time the
story of a guy who, to pay some debts, must import a little bit of marijuana
from Mexico. In fact, it is not a little but kg and kg he must bring in a camper. He has his
"family" with him, a woman and two teenagers (again) consisting of virtually
unknown people he embarks in this adventure. Quite funny.
We arrive at around noon in Valparaiso, it's
gray, cool and a little misty. We see a flea market until Sebastian comes. They
do not have a car but he has the use of a car leased until Monday by his work
car. Sébastien is a professor at the Catholic University of Valparaiso. Camila
is a student in marine biology.
They arrive, big hugs, we are very pleased to
make the acquaintance of Camila . We decide to speak Spanish, as Camila does
not speak (yet) French.
They take us to their apartment, a cozy studio
in an old blue house. Valparaiso houses are colorful and picturesque.
We discuss, share the latest family news,
compare Argentina and Chile, time flies. We go to visit the city on foot, first
the harbor then we climb, climb. Valparaiso is a steep city, cut by deep
ravines and extremely built. Some houses are built on steep slopes of earth.
What happens if it rains? It is colorful, contrasted between rich and poor,
modern and dilapidated and we climb, climb.
We will have lunch in a small restaurant they
know. The lady boss kisses them and wonder if I am Sebastian’s mother, not just
his aunt. We eat a dish typically Chilean, a kind of bean stew with pasta,
zucchini and sausage. Camila does not sausage, she is vegetarian. We drink melon
juice, green and very good. And we continue our walk along the street Alemaña,
its location makes us think of our Fjellvei in Bergen, that is to say, a
mid-mountain street that runs parallel to the coast and allows us to have a
nice view of the harbor. Unfortunately, the view is not clear, the sun is missing. We take an "ascensor",
one of those many small funiculars here. The slope is so steep that it is not
far from vertical.
We go to their place again in the late
afternoon and call my brother Alain by Skype. It's funny to talk to my brother from
here and in the company of Sebastian. We are all very happy. Sebastian then
shows photos taken in the Andes, very high, over 4500 m.
Then they take us back to the bus station, the
bus leaves at 7:50 pm.
We are absolutely delighted with this excellent
day, of course for visiting Valparaiso but especially to have had such a good
time with Sebastian and Camila. They look very happy and we wish them much
happiness.
The bus station is crowdy by travelers, most
returning to Santiago, but other buses go south or north.
We are not together, it's dark, so ... I look
at my third film of the weekend! The story of a teacher who, to save the
position of his friend, a music teacher (threatened to disappear due to lack of
funds) embarks on wrestling to earn money. These three films, American of course
and subtitled in Spanish, are all in the same category, pure entertainment,
comedy endings happily. That's it, I've had my dose of this kind of films for a
while.
The bus station in Santiago is so full that the
bus can’t enter it and leaves us in a nearby street. Moreover, most travelers
have already left the bus and took the subway to complete their journey. We
walk home, we walked at least 4 hours today. To bed.
Brouillard entre Santiago et Valparaiso
Fog between Santiago and Valparaiso
Marché aux puces, Valparaiso
Flea market
Ils habitent au premier étage de cette maison bleue
They are living on the second floor in this blue house
Leur chatte qui s'appelle Chatte
Their cat named Chatte
Dans leur appartement
In their flat
Camila, Sébastien
Toile d'araignée de fils électriques
A spider web of electrical wires
Le port
The harbor
Arrète la télé, vis ta vie
Stop the TV, live your life
Jens, Jeannette, Camila, Sébastien
Sébastien, Camila
Valparaiso peint sur un mur
Valparaiso painted on a wall
C'est raide
It's steep
Maisons à pic
Houses built on a steep slope
Vue sur le port
View on the harbor
Use la cleta
Utilisez le vélo
Use the bike
PS: à San Juan, ils disent bici, ici cleta
Les deux ensemble, cela fait bicicleta
PS: in San Juan, they say bici, here they say cleta
The two together makes bicicleta
Une funambule qui s'entraine
A tightrope walker who is training
Un/an "ascensor"
Le même, vu d'en haut
The same one, seen from above
La gare routière de Valparaiso le dimanche soir
Bus station in Valparaiso a sunday evening
Hibiscus